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Formé à la musicologie, diplômé de l'École Supérieure d'Études Cinématographiques et directeur de la photographie depuis une vingtaine d’années, Etienne Bernardot (alias E-B) est un artiste hybride et transdisciplinaire, à la recherche de nouvelles écritures. Il conçoit la création comme un véritable moyen d’échange, ce qui l’a amené, ces dernières années, à participer à de nombreux projets internationaux. Des voyages aux quatre coins du monde, durant lesquels il nourrit sa création, noue de nouvelles collaborations et délivre des performances augmentées de ses expériences exploratoires.

Artiste visuel, issu du milieu VJ (video jockey) de l’underground techno français de la fin des années 90, Etienne Bernardot cofonde en 2003, KSKF, une association rassemblant des artistes de toutes disciplines. Il y expérimente durant 8 ans sa pratique de la création visuelle pour la danse, le théâtre, et des installations numériques. Il développe dès lors une approche innovante, fondée sur les liens numériques entre la musique, la vidéo et la lumière, qui lui permet de réinventer ses propres interfaces de création d’images.

2011 marque le début d’une nouvelle direction artistique. Étienne Bernardot cherche à se libérer du “tout ordinateur”. Il crée ainsi des dispositifs de création vidéo en live lui permettant de manipuler physiquement différentes matières, sources de lumière ou de vidéoprojection captées par une caméra puis diffusées sur scène. Le résultat est tout à la fois hypnotique, captivant et esthétique.

En 2014, il cofonde la compagnie de danse et art numérique ILIAEB. pour poursuivre sa recherche sur les rapports entre le corps et le numérique, il y cherche les interstices analogiques possibles dans la création numérique.

Ainsi, par des allers retours entre la sphère digitale et la sphère réelle, l’artiste extrait de son environnement virtuel l'outil numérique et le confronte au réel. Il numérise des danseurs via un capteur, dont les images sont reprojetées sur leurs propres corps, jeu de lumières singulier qui s’insère parfaitement dans la chorégraphie.

EB : “J’aime travailler avec le numérique, cela permet de créer en temps réel. Pour moi, c’est une matière qui plonge le public dans un univers sensible, hypnotique et énigmatique, qui fait émerger les émotions. Grâce à un échange de données, des images sont générées par la musique puis projetées sur le dispositif de création que j’ai imaginé. J’en manipule ensuite les éléments en fonction de la musique, qui sera à son tour renumérisée par l’intermédiaire d’une caméra”.